En déplacement à Villejuif (Val-de-Marne), le Premier ministre a présenté
une série de mesures pour répondre à la crise du logement.
Des « territoires engagés pour le logement » où seront expérimentés de
nouveaux outils juridiques pour faire sortir de terre 30 000 logements à
l’horizon 2027.
Afin de concilier ces nouvelles constructions avec l’objectif de zéro
artificialisation nette (ZAN), le Gouvernement mise sur la « densification
douce, verticale par la surélévation et horizontale pour le pavillonnaire par
le partage de terrains déjà artificialisés ».
Gabriel Attal déclare «assumer le modèle de maison individuelle» tout en
proposant « une construction maîtrisée » en collaboration « avec les
maires et les habitants ». L’idée est de travailler avec les communes
volontaires pour sensibiliser les propriétaires de maisons à la construction
d’une seconde habitation sur le même terrain.
Sur la surélévation, encore trop peu utilisée en France aux yeux du
Gouvernement, l’exécutif veut encourager la réalisation de diagnostics de
potentiel par les bailleurs sociaux et les collectivités.
Outre cette densification, le Gouvernement mise sur la transformation de
bureaux en logements et la rénovation et la construction hors site.
C‘est quoi la ZAN ?
Le 20 juillet 2023 a été promulguée la loi ZAN.
La loi ZAN affirme l’objectif de la zéro artificialisation nette en 2050.
Le texte rappelle que tout projet d’aménagement doit viser la zéro
artificialisation, la sauvegarde des espaces naturels et la renaturation des
sols.
Cela signifie qu’en 2050, on doit compter autant d’hectares de surfaces
remis à l’état naturel et dépolluées que de surfaces artificialisées.
La France s’aligne ainsi sur la feuille de route européenne visant à
«supprimer d’ici à 2050 toute augmentation nette de la surface occupée».
Pourquoi lutter contre l’artificialisation des sols ?
L’artificialisation des sols concerne 6 à 9 % de la surface des terres en
France. Cela signifie qu’entre 3 à 5 millions d’hectares ont connu une
altération de leurs fonctions naturelles en raison de l’homme et de ses
activités. Selon les données de l’observatoire de l’artificialisation, au cours
des dix dernières années, entre 20 000 et 30 000 hectares ont été
artificialisés chaque année au niveau national. La Zéro Artificialisation
Nette vise à freiner ce rythme insoutenable pour l’environnement et
l’agriculture.
Les conséquences de l’artificialisation des sols
Barbara Pompili, ministre de la transition écologique déclarait au conseil
de défense du 27 juillet 2020 qu’« en moyenne, un département de la
taille de la Drôme disparait sous le béton tous les dix ans ».
L’été 2022 a clairement démontré que les impacts du réchauffement
climatique sont là, et que l’on ne peut plus attendre pour construire
différemment, plus densément, pour végétaliser, limiter les ilots de
chaleur dans la ville, et dans les logements…
L’artificialisation brute des terres se fait en premier lieu au détriment des
surfaces agricoles. À terme, elle fait peser un risque sur la souveraineté
alimentaire de la France.
Le bétonnage et l’étalement urbain rognent également sur les espaces
naturels et forestiers, menaçant l’environnement, les habitats naturels et
la biodiversité. Ils s’accompagnent de pollution sonore et lumineuse, ainsi
que de pollution de l’air et de l’eau, perturbatrices pour la faune et la
flore.
Dans un contexte de réchauffement climatique et de lutte contre les gaz à
effet de serre, la diminution des surfaces végétales prive aussi la France
de puits de carbone naturels et d’îlots de fraîcheur.
L’artificialisation accroît enfin les risques de ruissellement et d’inondation.
Imperméables, les sols perdent la capacité d’absorber des pluies, devenus
plus violentes sous l’effet du changement climatique.
Qu’est-ce que l’objectif de zéro artificialisation nette ?
Publiée en 2021, la loi Climat et Résilience a fixé des objectifs ambitieux :
atteindre le zéro artificialisation nette en 2050. La trajectoire vers
l’absence d’artificialisation nette est progressive, avec un premier jalon
intermédiaire dans dix ans : la réduction de moitié du rythme de
bétonisation en 2031.
Avec la loi Climat et Résilience, l’artificialisation des sols s’est également
invitée dans le plan local d’urbanisme (PLU). Elle est devenue un
argument opposable en matière d’urbanisme
Cet objectif va indéniablement venir limiter la production de logements
neufs en France, charge aux élus de reconsidérer les villes et les
aménagements en s’appropriant des nouvelles pratiques de constructions
telles que la surélévation.
Une telle opération permet en effet de créer de nouveaux logements en
élevant d’un ou plusieurs niveaux un bâtiment existant, sans modifier
l’emprise au sol, tout en libérant du foncier dans les agglomérations pour
créer des espaces verts.
Pourquoi la surélévation permet une densification douce ? :
La densification douce c’est ajouter un étage aux maisons individuelles,
créer de la surface sans utiliser d’emprise au sol
C’est notre métier. Et c’est pertinent pour :
- Accroitre la capacité d’accueil des maisons existantes et réduire le
besoin de maisons neuves et donc limite la consommation de
foncier. - La surélévation est aussi un levier pour la rénovation énergétique,
c’est aussi mettre à neuf l’isolation de la partie la plus déperditive de
la maison : la couverture et d’améliorer la performance énergétique
de la maison, changer de classe d’isolation - C’est également inscrire la démarche dans un contexte
démographique : loger les personnes âgées à domicile passera par
ce type de solutions. Il n’y aura JAMAIS assez d’établissements
spécialisés pour accueillir tout le monde (11,5 millions de +75 ans
en France en 2050 : du jamais vu) - C’est donner de la valeur supplémentaire à votre maison qui est
déjà en train de prendre de la valeur par pénurie de logements.
L’écart entre prix de la surélévation et prix du foncier va se réduire
un peu partout
Renov’Confort, partenaire de Combles d’en France, utilise le bois pour ses
surélévation dont le poids est moindre.
Et le système de la POUTRESPACE dont la fiabilité, l’adaptabilité,